Nous vous partageons le contenu du courrier envoyé ce jour au président du Conseil Départemental par Michel MARCHAL pour notre groupe :

 

« Monsieur le Président,

 

En réponse à votre courrier du 6 juillet, je souhaite, au nom de mes collègues conseillers départementaux du lunévillois, réagir à vos propos.

N’ayant qu’une vision partielle des événements, vous vous permettez de nous donner des leçons sur le comportement de notre groupe. Je tiens à vous préciser que nous avons bien intégré la méthode et le fonctionnement des commissions territoriales.

Vous faites référence à notre refus de participer à la commission territoriale du 1er juillet. Pour votre parfaite information, ce jour-là, dans le cadre de l’analyse des dossiers de demandes de subventions de la part des collectivités, notre interrogation a porté sur plusieurs points.

  • Dans une enveloppe très contrainte, le manque de visibilité sur les dossiers à venir rend extrêmement difficile et quasi impossible un soutien équitable.
  • L’absence de logique et de cohérence pour les propositions de subventions des dossiers présentés nous interpellait. Le clientélisme, présent sur les contrats précédents, apparaissait de nouveau.
  • Le dossier d’aménagement d’un centre bourg, présenté comme inéligible, a fait réagir l’ensemble des élus lunévillois.

Sur ce dernier dossier, notre collègue Rose-Marie Falque, considérant à juste titre que ce type de réalisation pouvait rentrer dans les priorités territoriales du lunévillois, a proposé de nous prononcer sur l’inéligibilité ou non de ce dossier et de transcrire le résultat du vote dans le procès-verbal. Il n’y a rien de plus normal au sein d’une instance démocratique. Est-il nécessaire de rappeler qu’à ce jour, les priorités votées par l’assemblée départementale ne sont toujours pas validées par ce territoire !cropped-SITE-INTERNET-Bandeau_Thibault_Anne_ok-1.jpg

La proposition de notre collègue a provoqué le courroux de la déléguée territoriale, Valérie Beausert-Leick. L’affirmation méprisante de cette dernière, considérant qu’elle était la seule à décider, a déclenché notre départ.

La gestion autocratique de votre première vice-présidente ne correspond en rien à notre vision du fonctionnement de la démocratie. Nous regrettons cette attitude, qui n’est pas nouvelle, et nous considérons qu’il nous devient impossible de travailler sereinement dans ces conditions.

Lors de votre discours d’ouverture de la session du 20 juin, vous avez proposé à notre groupe la fonction de délégué territorial du lunévillois. Vous confirmiez, en cela, notre échange du 30 mai.

Par courrier en date du 6 juin, je vous questionnais sur les missions liées à cette fonction. La réponse évasive du 27 juin nécessitait des précisions. C’est pourquoi, ce lundi 4 juillet, à l’occasion de la commission permanente, j’ai sollicité auprès de vous, verbalement, une rencontre avec tous les conseillers départementaux du territoire lunévillois. Votre courrier, qui fait aujourd’hui l’objet de ma réponse, ne mentionne pas cette éventualité.

Monsieur le Président, les imprécisions sur la mission, l’oubli de proposer cette rencontre dans votre dernière missive, nous font douter de la sincérité de votre proposition.

Restant à votre disposition et convaincu, comme vous, pour le bien du territoire, de la nécessité d’un apaisement, recevez mes salutations les plus cordiales. »